Je ne voudrais pas cafter, mais Jeanne Desaubry, quand on lui parle de cannibalisme, elle répond "Miam !?".
Ce qui n'est pas très moral, tout de même...
Merci, merci, merci, Jeanne, pour cette belle chronique, à lire ici en entier !
Un extrait :
"De victime en victime, Anouk Langaney nous promène dans les attentes de
la jeunesse acculturée et abandonnée à la télévision, dans les
déceptions des parents dont une partie ne vit que du RSA, dans le mépris
à peine caché des fonctionnaires en poste, dans le désarroi désabusé
des vieux. À sa manière : avec un humour partagé entre férocité et
tendresse, un ton qui devient sa marque de fabrique.
Car si le propos est clair : ravages postcoloniaux, que le cadre
magique ne rend pas plus supportables, la manière est légère rapide,
grinçante, et l’on rit beaucoup même si c’est avec un brin de cruauté
parfois.
Finalement, après quelques réussites culinaires à la viande humaine, on
viendra à bout du mystère. Anouk Langaney aura respecté tous les codes
de la fausse piste, du suspens et du retournement de situation. Je vous
recommande tout particulièrement le glissendo diabolique de la page 165 !
Du grand art qui consacre l’habileté d’un écrivain dont on va commencer
à attendre les opus avec impatience.
À lire absolument si l’on envisage d’aller passer ses vacances dans une destination de rêve… sur papier glacé tout du moins. "
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